Circuit n°8 - Le Saint Ploto - 9 km - 2h30
Suivre en sens inverse le circuit n°1 jusqu'à la Planche (chemin du Brosset). Bifurquer à droite par le chemin de la Tranchée, pour se retrouver route des Lamours. Descendre à la chapelle St Plotot de Gamay. Suivre la rue du Méculey et, à droite, la rue des Prés. Monter par la route des Thomas Louis et à gauche, redescendre aux Sourdeaux.
Après avoir franchi la passerelle, suivre à gauche et 250m plus bas (vers le transformateur) prendre à droite le chemin du Theurot. A la Combe Thomas, prendre à droite la direction du Bas de Chêne et rejoindre St Sernin en suivant le GR137.
Variante : A la Planche prendre le deuxième chemin à droite (dit chemin du Brosset), qui nous mène sur la route des Lamours. Bifurquer à droite pour rejoindre 200m plus bas l'itinéraire normal.
Curiosités :
Les vestiges d'installation de D.C.A. 1939 à la Planche.
La Tranchée : terrasses encore cultivées en vigne au début du 20e siècle
La Chapelle de Saint-Plotot à Gamay.
Les Thomas-Louis: hameau pittoresque accessible par une route en encorbellement (panorama sur la vallée du Mesvrin et les crêtes du Creusot)
Note historique :
La chapelle de Gamay, avec son linteau en accolade (16e siècle) et sa baie en ogive (13e siècle) perpétue une tradition immémoriale. Un bas relief gallo-romain, où figurent deux personnages associés aux Saints Gervais et Protais, et une statue de Saint-Protais en bois polychrome du 16e siècle, ont servi de support à un culte d'origine païenne qui s'est maintenu jusqu'à notre siècle. Un pèlerinage fréquenté le vendredi attirait les femmes en quête de fécondité ou implorant la guérison d'enfants malades. On allait aussi autrefois puiser l'eau d'une fontaine voisine (aujourd'hui propriété privée). La statue de Saint-Protais est conservée au musée, et un fac-similé est toujours en place dans l'oratoire.
Le Bas de Marais: on savait depuis le 18e siècle qu'il avait livré trois stèles gallo-romaines (dont deux sont visibles au musée de la Tour), mais les fouilles de 1982 ont en outre révélé l'existence d'une villa gallo-romaine occupée au 1er siècle de note ère, et même d'une petite forge artisanale. Les terres du"Vault-du-Maret" (1385) ont longtemps échappé au prieuré de Saint-Sernin et dépendaient de l'abbaye Saint-Martin d'Autun. Un recensement de 1475 donne 18 feux (90 habitants) pour le hameau et ses dépendances dans la vallée.